Les glucides lents
Glucides - Sucres lents
Pour des raisons de surpoids, d'hypertension, de maladies cardiovasculaires, d'infections, de diabète ou d'hypoglycémie, certains doivent consommer des sucres lents.
Concernant tout d'abord les sucres lents, Il faut savoir que l'espèce botanique dans laquelle on les trouve le plus généralement est celle des céréales : blé, riz, orge, seigle, avoine, maïs, sarrasin et quinoa.
Ces céréales, à l'état complet, sont entourées d'un péricarpe riche en fibres stimulant le transit intestinal et apportant de nombreux minéraux et vitamines B.
A l'intérieur de la céréale, l'amande contient l'amidon. Et encore plus à l'intérieur siège un germe très riche en protéines, en vitamines et en lipides. Cela étant, pour certaines personnes, le blé, le seigle, l'avoine et l'orge présentent l'inconvénient du gluten dont il arrive qu'on soit plus ou moins allergique.
Dans ce cas, on choisira de préférence les céréales pauvres en gluten, c'est-à-dire le maïs, le riz, le sarrasin, le millet et surtout le quinoaqui en est totalement dépourvu.
Les légumineuses, autrement dit les lentilles, les haricots, les pois, les sojas, les fèves, etc., contiennent, elles aussi, de l'amidon en proportion majoritaire, mais également beaucoup de protéines végétales, ce qui leur permet, alliées aux céréales, d'assurer un apport protidique d'une qualité à peu près équivalente à celle de la viande.
Enfin, les pommes de terre et autres féculents comme la patate douce, le taro, l'igname ou le manioc, sont des légumes à part dans la mesure où ils ne sont guère constitués que d'amidon et apportent conséquemment un soutien glucidique éprouvé.
L'amidon est une grosse molécule composée d'un enchaînement de plusieurs centaines de petites molécules de glucose.
Pourquoi dit-on que c'est un sucre lent ?
Parce que ses molécules de glucose se libèrent progressivement au fil du processus de la digestion et sont donc assimilées par l'organisme lentement, tout au long de la journée, évitant ainsi des sécrétions insuliniques excessives et assurant une énergie soutenue et sans faille.
Ce qui n'est pas le cas des sucres rapides qui, au contraire, provoquent une brutale explosion d'énergie et d'insuline... pour laisser cette excitation retomber comme un soufflé au bout d'une heure ou deux et provoquer les fameux coups de pompe et autres crises d'hypoglycémie.
On le comprend, les sucres lents sont plus recommandables puisqu'ils évitent la plupart des inconvénients majeurs des sucres rapides, à savoir l'hypoglycémie ou le diabète, et même la prise de poids.
Sucres non digestibles
Mais pour qu'ils puissent remplir pleinement leurs fonctions, les sucres lents ne doivent pas être raffinés, car ce n'est qu'accompagné de fibres, autrement dit de sucres non digestibles ralentissant l'assimilation de ses chaînes de molécules de glucose, que l'amidon conservera un index glycémique raisonnable.
Étudions à présent les sucres non digestibles. Non digérés par l'intestin grêle mais dégradés par la flore intestinale du côlon, ils se subdivisent en oligosaccharides à chaînes courtes et en amidons résistants.
Les fructo-oligosaccharides à chaînes courtes, les fameux FOS, sont des sucres complexes assimilés aux fibres solubles. On les considère aujourd'hui comme les meilleurs prébiotiques, capables de faciliter l'assimilation du magnésium, du calcium et du fer, et de favoriser l'épanouissement de la flore intestinale, notamment des bactéries saprophytes dont le rôle immunostimulant est fondamental.
Sous forme de compléments alimentaires ils ont l'avantage de remplacer le sucre ou n'importe quel autre édulcorant. Les amidons résistants, quant à eux, se trouvent surtout dans le maïs, la pomme de terre, la banane et les pois, et se comportent avant tout comme des fibres normalisant les paramètres glucidiques et favorisant la sensibilité à l'insuline.
Les autres fibres, solubles ou insolubles, bien que moins puissamment prébiotiques, jouent un rôle prédominant dans le transit intestinal, et participent certainement à la prévention des maladies cancéreuses et cardiovasculaires.
On les trouve dans les algues, les fruits rouges, les haricots verts, les carottes, les choux et les navets. Voilà donc quels sucres consommer en cas de surcharge pondérale, de diabète ou d'hypoglycémie.
Dans toutes ces affections, il faut maintenir le taux glycémique de chaque repas à un niveau convenable, afin de contenir la production d'insuline.
Pour cela, il faut, avant tout, éviter les sucres rapides et les céréales raffinées car on oublie trop souvent que la farine blanche a un index glycémique équivalent, et quelquefois même plus élevé que celui du sucre, et cela à cause du manque de fibres qui seules permettent de métaboliser les hydrates de carbone.
Si vous souffrez de problèmes de santé liés au sucre, vous savez à quel point il est délicat d'équilibrer l'apport glucidique sans risquer les chutes ou les pics de glycémie.
Limiter les sucres avec 1 plante d'origine de l'Inde, combinée à du chrome, qui améliore l´assimilation du glucose : conseillé pour les diabètes de type 1 et 2.